Procédure pour régulariser ou passer son permis
pour une personne en situation de handicap
Modalités
- Avoir un code en cours de validité
- Avoir connaissance du coût de l’évaluation, des leçons de conduite, et avoir réfléchi aux possibilités de financement global (permis et véhicule)
- La visite médicale à la commission du permis de conduire est obligatoire pour valider son permis
Démarches
- Prendre un RDV auprès de l'ergothérapeute pour une évaluation conduite avec le moniteur d'auto-école expérimenté dans la conduite de ce type de véhicule et l'ergothérapeute
- Suite à cette évaluation, une consultation avec le médecin et l'ergothérapeute du centre peut être proposée.
Evaluation conduite : coût 300 €
Point de vue du moniteur d’auto école
Au cours de l’évaluation, de nombreux exercices de conduite seront mis en place avec augmentation progressive des difficultés, séparation des commandes, gestion de la direction, puis de la vitesse, coordination avec les 2 commandes, et enfin gestion des commandes annexes.
L’utilisation de ce type de véhicule demande des facultés de précision, de coordination, et d’anticipation, supérieures à celles requises pour la conduite d’un véhicule classique.
Tous ces exercices permettront de proposer un volume de formation en vue de régulariser ou de passer le permis de conduire.
En général, pour régulariser le permis, 15 heures sont nécessaires, ce qui correspond à environ 1 semaine de formation.
Pour atteindre le niveau du permis de conduire, plus de 50 heures de conduite seront souvent nécessaires pour valider les différentes étapes de l’apprentissage.
Présence de l’ergothérapeute
Sa présence est importante car les aménagements sont précis pour permettre une conduite en sécurité. En effet, les personnes qui sont amenées à utiliser ces véhicules ont peu de capacités motrices et la hauteur ou l’orientation d’un accoudoir, l’adjonction d’une sangle ou d’un coussin peuvent tout autant détériorer ou améliorer les possibilités de conduite.
Les réglages sont pointus, la position de conduite devant être la plus « ergonomique » possible, c’est à dire engendrer peu de fatigue musculaire.
L’ergothérapeute a une vigilance particulière sur les complications, ou les gestes parasites pouvant apparaître lors des efforts de conduite.